L'Education n'est pas un droit, elle est une nécessité !
IL
FAUT PLUS ET MIEUX D’ECOLE
Notre école a subi depuis de nombreuses
années les assauts d’une politique de droite : restriction budgétaire,
diminution de postes et particulièrement d’enseignants spécialisés et de
remplaçants, démantèlement de la
formation des enseignants. Le constat de cette politique est que les
écarts se creusent entre ceux qui réussissent le mieux et les 20% d’élèves les
plus en difficulté issus des milieux les plus défavorisés. Rappelons que
Jacques Lamblin en tant que député est un fervent défenseur de cette politique
libérale. Tous ses votes à l’Assemblée Nationale le confirment.
L’école
doit permettre la réussite des enfants. Celle-ci doit se faire d’abord sur le
temps scolaire. Cela passe par :
1
Une
formation renforcée des enseignants
2
Un
recrutement accru d’enseignants spécialisés (RASED)
3
Une
baisse des effectifs par classe
4
Plus
de maîtres que de classes…
Et
c’est dans le cadre de l’école que doit se faire l’aide à la scolarité.
La réforme des rythmes scolaires, mal pensée,
largement contestée suscite l’exaspération dans beaucoup d’écoles. Il importe
aujourd’hui d’écouter ceux qui ont testé les nouveaux rythmes, d’engager une
vaste concertation de tous les partenaires éducatifs pour définir une politique
ambitieuse de reconquête qui s’attaque véritablement aux inégalités d’accès aux
savoirs des enfants d’ouvriers, d’employés, d’agriculteurs...
Si
nous approuvons l’introduction d’une nouvelle demi-journée dans la semaine de
l’écolier, nous pensons qu’il faut envisager la révision des rythmes dans le
cadre de l’année scolaire. Moins de vacances certes, mais des journées plus
courtes et un temps de travail mieux réparti, en organisant un rythme différent
pour l’enfant de maternelle et celui de primaire.
En
l’état actuel, le décret sur les rythmes scolaires n’est pas à la hauteur des
enjeux pour engager de vrais changements au sein du système éducatif.
La
commune est un partenaire incontournable pour le périscolaire. Mais les moyens
qui lui sont attribués sont déjà en constante régression (la politique d’austérité
du gouvernement fait aussi ses ravages au niveau local !) C’est
dans ce contexte difficile que l’Etat accentue encore les charges des
collectivités qui reposeront au final sur les parents à travers l’impôt !
Certes,
les mairies se doivent d’offrir aux enfants un environnement riche et divers
qui leur permettra de découvrir d’autres horizons culturels et sportifs, mais
les missions du scolaire et du périscolaire doivent être clairement définies
dans le respect de chacun. Si les activités physiques et sportives,
musicales, si les arts sont transférés sur le périscolaire, il y aura
aggravation des inégalités selon les territoires. Les écoles deviendront
tributaires des ressources et des choix des mairies. Cela va à l’encontre du
principe républicain d’égalité.
Nous
proposons que les missions de chaque instance soient précisément définies et
nous nous prononçons pour un grand service public de l’animation et de
l’accueil de l’enfance, avec à la clé une revalorisation des métiers de
l’animation (statut, accès à des formations…)
Nous voulons une école dans laquelle nos enfants
s’épanouissent, apprennent, se construisent pour devenir les citoyens de
demain !
Suivez-nous
sur :
http://lunevillefrontdegauche.blogspot.fr/
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FAUT PLUS ET MIEUX D’ECOLE
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Notre école a subi depuis de nombreuses
années les assauts d’une politique de droite : restriction budgétaire,
diminution de postes et particulièrement d’enseignants spécialisés et de
remplaçants, démantèlement de la
formation des enseignants. Le constat de cette politique est que les
écarts se creusent entre ceux qui réussissent le mieux et les 20% d’élèves les
plus en difficulté issus des milieux les plus défavorisés. Rappelons que
Jacques Lamblin en tant que député est un fervent défenseur de cette politique
libérale. Tous ses votes à l’Assemblée Nationale le confirment.
L’école
doit permettre la réussite des enfants. Celle-ci doit se faire d’abord sur le
temps scolaire. Cela passe par :
1
Une
formation renforcée des enseignants
2
Un
recrutement accru d’enseignants spécialisés (RASED)
3
Une
baisse des effectifs par classe
4
Plus
de maîtres que de classes…
Et
c’est dans le cadre de l’école que doit se faire l’aide à la scolarité.
La réforme des rythmes scolaires, mal pensée,
largement contestée suscite l’exaspération dans beaucoup d’écoles. Il importe
aujourd’hui d’écouter ceux qui ont testé les nouveaux rythmes, d’engager une
vaste concertation de tous les partenaires éducatifs pour définir une politique
ambitieuse de reconquête qui s’attaque véritablement aux inégalités d’accès aux
savoirs des enfants d’ouvriers, d’employés, d’agriculteurs...
Si
nous approuvons l’introduction d’une nouvelle demi-journée dans la semaine de
l’écolier, nous pensons qu’il faut envisager la révision des rythmes dans le
cadre de l’année scolaire. Moins de vacances certes, mais des journées plus
courtes et un temps de travail mieux réparti, en organisant un rythme différent
pour l’enfant de maternelle et celui de primaire.
En
l’état actuel, le décret sur les rythmes scolaires n’est pas à la hauteur des
enjeux pour engager de vrais changements au sein du système éducatif.
La
commune est un partenaire incontournable pour le périscolaire. Mais les moyens
qui lui sont attribués sont déjà en constante régression (la politique d’austérité
du gouvernement fait aussi ses ravages au niveau local !) C’est
dans ce contexte difficile que l’Etat accentue encore les charges des
collectivités qui reposeront au final sur les parents à travers l’impôt !
Certes,
les mairies se doivent d’offrir aux enfants un environnement riche et divers
qui leur permettra de découvrir d’autres horizons culturels et sportifs, mais
les missions du scolaire et du périscolaire doivent être clairement définies
dans le respect de chacun. Si les activités physiques et sportives,
musicales, si les arts sont transférés sur le périscolaire, il y aura
aggravation des inégalités selon les territoires. Les écoles deviendront
tributaires des ressources et des choix des mairies. Cela va à l’encontre du
principe républicain d’égalité.
Nous
proposons que les missions de chaque instance soient précisément définies et
nous nous prononçons pour un grand service public de l’animation et de
l’accueil de l’enfance, avec à la clé une revalorisation des métiers de
l’animation (statut, accès à des formations…)
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