Front de Gauche, Lunéville

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Une autre Voie pour le lunévillois

lundi 16 décembre 2013

L'Education n'est pas un droit, elle est une nécessité !


IL FAUT PLUS ET MIEUX D’ECOLE
 
 

 













Notre école a subi depuis de nombreuses années les assauts d’une politique de droite : restriction budgétaire, diminution de postes et particulièrement d’enseignants spécialisés et de remplaçants, démantèlement de la  formation des enseignants. Le constat de cette politique est que les écarts se creusent entre ceux qui réussissent le mieux et les 20% d’élèves les plus en difficulté issus des milieux les plus défavorisés. Rappelons que Jacques Lamblin en tant que député est un fervent défenseur de cette politique libérale. Tous ses votes à l’Assemblée Nationale le confirment. 

L’école doit permettre la réussite des enfants. Celle-ci doit se faire d’abord sur le temps scolaire. Cela passe par :
1      Une formation renforcée des enseignants
2      Un recrutement accru d’enseignants spécialisés (RASED)
3      Une baisse des effectifs par classe
4      Plus de maîtres que de classes…

Et c’est dans le cadre de l’école que doit se faire l’aide à la scolarité.

La réforme des rythmes scolaires, mal pensée, largement contestée suscite l’exaspération dans beaucoup d’écoles. Il importe aujourd’hui d’écouter ceux qui ont testé les nouveaux rythmes, d’engager une vaste concertation de tous les partenaires éducatifs pour définir une politique ambitieuse de reconquête qui s’attaque véritablement aux inégalités d’accès aux savoirs des enfants d’ouvriers, d’employés, d’agriculteurs...

Si nous approuvons l’introduction d’une nouvelle demi-journée dans la semaine de l’écolier, nous pensons qu’il faut envisager la révision des rythmes dans le cadre de l’année scolaire. Moins de vacances certes, mais des journées plus courtes et un temps de travail mieux réparti, en organisant un rythme différent pour l’enfant de maternelle et celui de primaire.

En l’état actuel, le décret sur les rythmes scolaires n’est pas à la hauteur des enjeux pour engager de vrais changements au sein du système éducatif.

La commune est un partenaire incontournable pour le périscolaire. Mais les moyens qui lui sont attribués sont déjà en constante régression (la politique d’austérité du gouvernement fait aussi ses ravages au niveau local !) C’est dans ce contexte difficile que l’Etat accentue encore les charges des collectivités qui reposeront au final sur les parents à travers l’impôt !

Certes, les mairies se doivent d’offrir aux enfants un environnement riche et divers qui leur permettra de découvrir d’autres horizons culturels et sportifs, mais les missions du scolaire et du périscolaire doivent être clairement définies dans le respect de chacun. Si les activités physiques et sportives, musicales, si les arts sont transférés sur le périscolaire, il y aura aggravation des inégalités selon les territoires. Les écoles deviendront tributaires des ressources et des choix des mairies. Cela va à l’encontre du principe républicain d’égalité.

Nous proposons que les missions de chaque instance soient précisément définies et nous nous prononçons pour un grand service public de l’animation et de l’accueil de l’enfance, avec à la clé une revalorisation des métiers de l’animation (statut, accès à des formations…)


Nous voulons une école dans laquelle nos enfants s’épanouissent, apprennent, se construisent pour devenir les citoyens de demain !


 
 







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